Une récente réponse ministérielle a jeté l’effroi dans le petit monde des AMAP (un monde qui m’est cher !), le Ministère des Finances considérant que l’activité de ces Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne était « lucrative » au sens de la doctrine fiscale et devait à ce titre être assujettie aux impôts commerciaux (IS, TVA et CET).
AMAP
S’alimenter autrement pour #changer-le-monde
Les locavores consomment une alimentation produite à proximité. Parmi leurs arguments, je suis sensible au fait que nos choix en matière d’alimentation sont en relation avec les aspects les plus profonds de notre personnalité individuelle et collective et que les décisions économiques des individus ne sont pas neutres sur la société qui se construit et les relations sociales que les personnes y entretiennent.
Qui en veut aux AMAP ?
Il semble (ma source sur ce fil de discussion de la liste Yahoo des AMAP IdF) que le fisc leur « cherche des poux dans la tête », en considérant qu’une AMAP conduit une activité lucrative et qu’en conséquence, elle est assujettie à l’Impôt sur les Sociétés.
L’économie 2.0 ou le circuit court
Si je me passionne pour le web 2.0 (moi qui n’ai rien d’un geek), c’est que je suis persuadé que cette nouvelle approche de l’internet préfigure une organisation économique et sociale alternative, plus respectueuse des hommes et de leur environnement. L’esprit du web 2.0 (proximité et participation) peut être transposé à certains secteurs de l’économie […]