Parmi les phénomènes inquiétants qui documentent la fragilité de notre démocratie, il y en a un qui interroge tous les acteurs de la société : c’est la perte de confiance des citoyens dans leur système politique en général et dans les acteurs de ce système en particulier.
crise
5 conseils pour les associations 1901 en difficultés financières
Si votre association éprouve des difficultés à régler ses créanciers (salariés, fournisseurs), vous devez faire attention à la cessation des paiements.
Les difficultés de trésorerie sont la plupart du temps le symptôme de déséquilibres financiers plus ou moins graves. Alors prenez un moment avec vos collègues et discutez à propos des 6 points suivants
Associations loi 1901 : 7 conseils pour affronter la crise
EDit : cet article a été publié pour la première fois sur ce site le 2 décembre 2008. Il me semble qu’il conserve toute son actualité. Il faut se rendre à l’évidence : le monde associatif dans son ensemble entre dans une période de fortes turbulences. Pas un des secteurs associatifs qui à son tour […]
Association 1901 en difficultés financières : comment réagir ?
Par les temps qui courent, il me semble qu’un petit rappel à propos du comportement à tenir en cas de difficultés financières de votre association n’est pas inutile.
Evidemment, ces conseils restent généraux et les dirigeants devront adapter leur réaction à la situation spécifique de leur structure, son poids économique, la présence de salariés et le montant de ses dettes.
Je suppose donc une association régie par la loi de 1901 connaissant des difficultés financières, qui se traduisent dans la pratique par une trésorerie tendue, c’est-à-dire des difficultés (voire l’impossibilité) à honorer les paiements exigibles (salaires, factures des fournisseurs) avec la trésorerie disponible.
Faire face à la baisse des financements publics aux associations (2) : réserver les subventions aux associations exemplaires
A l’heure de la rigueur budgétaire, on doit se préparer à une nouvelle hécatombe du côté des associations tributaires de fonds publics. En fonction de quels critères vont s’opérer les choix difficiles mais indispensables qui vont s’imposer aux politiques ? Comment distinguer -au delà de l’évaluation de l’utilité collective- les associations qui méritent des subventions de celles qui ne les méritent pas ?
Il est vrai que rien dans les textes n’encadre vraiment la distribution de subvention. Il s’agit comme l’a défini la jurisprudence d’un acte discrétionnaire. Certes, les subventions versées doivent être conformes à l’intérêt général, mais la notion est floue, dégagée progressivement par le Conseil d’Etat, et surtout elle ne fait l’objet que d’un contrôle a posteriori, essentiellement à l’initiative de citoyens saisissant le juge administratif (donc plutôt rare).
Faire face (sérieusement) à la baisse des financements publics du secteur associatif – 1 : sortir du déni
En ce moment, les associations meurent par centaines, asphyxiées par la fermeture progressive du robinet à subventions. Face à ce changement de paradigme, la responsabilité des instances représentatives du monde associatif est historique.
Tous ceux qui entendent parler au nom des associations (surtout d’ailleurs des grosses associations) doivent s’appliquer à combattre l’illusion que la solution au problème réside dans une juste mais ferme négociation avec les pouvoirs publics.
En plaçant le débat sur un terrain revendicatif (« il faut défendre les budgets des associations », arguments à l’appui avec l’utilité collective et le lien social), on organise une sorte de déni de la réalité, on emmène les gens dans l’illusion que l’argent est là et qu’il suffit de le réclamer suffisamment fort (« mobilisons-nous »).
Associations partenaires des pouvoirs publics, on vous ment !
Je pense que nous sommes à la veille de l’effondrement de nos vieux Etats-providence. La grande lame de fond qui se prépare verra une brutale réduction du périmètre public, la contrainte financière devenant insupportable. Certaines associations gestionnaires, exclusivement tributaires de fonds publics et occupées à des missions qui ne sont pas vitales, seront aux premières loges. Pour ces associations , il ne sert à rien d’envisager d’autres modèles économiques : il n’y en a pas.
Manifeste pour la petite association de proximité
Parmi les 1.200.000 associations loi 1901 que l’on suppose être actives en France, la plupart sont des petites associations de membres, réunissant un groupe restreint de personnes qui partagent un peu (beaucoup pour certains) de leur temps.
Depuis toujours, ces petites associations de proximité expérimentent un modèle social radicalement différent…