Vous avez vu l’allitération dans le titre, çà commence fort….
Comme je n’ai pas beaucoup d’inspiration pour écrire des choses intéressantes et de bon niveau en ce moment, je vais vous servir le traditionnel petit billet technique à propos de la cuisine interne de ce blog et des mes récents déboires avec mon hébergeur.
(Le blogueur aime partager avec sa communauté de lecteurs quelques coups de projecteurs sur l’arrière-boutique, qui valorisent la dimension occulte de son travail, à savoir la maintenance technique du blog, toutes ces heures passées pour que l’ensemble du dispositif soit agréable à l’œil, pratique à la souris et surtout en ligne 24 sur 24 et 7 sur 7).
Vous allez tout comprendre avec un petit graphique :
Lexique technique
Surcharge de trafic : argument invérifiable de ton hébergeur quand il veut te vendre un abonnement nettement plus cher
Référencement Google : raison de vivre du blogueur, s’évapore en quelques jours lorsque le site n’est plus en ligne.
Migration vers un serveur dédié : passage brutal d’un système où l’hébergement a un coût quasi symbolique vers une formule »haut de gamme » où tu es obligé d’intégrer la facture mensuelle dans ton budget domestique, si tu veux pas risquer la faillite.
Abonnement à 80 euros : serveur dédié, complètement surdimensionné par rapport à mes besoins mais seule solution m’évitant de tout transférer en urgence chez un autre hébergeur (j’avoue : j’ai été faible et l’on ne m’y reprendra plus)
Base SQL : aussi indispensable à un blog qu’un moteur à une voiture, localisé chez l’hébergeur et totalement à sa merci. 1&1 prévient bien que suite à une migration, la base est effacée, mais quand j’avais demandé quelles précautions prendre, une jeune fille du service « client » m’avait assuré (avec assurance) que tout était réglé et que je n’avais rien à faire.
Et pour finir
Sauvegarde de la base SQL : truc qui t’évites la corde ou le gaz quand tout a disparu et qu’il faut récréer la structure du blog à partir de zéro.
Caractères tronqués : trucs bizarres, genre Â, @, qui remplacent malencontreusement tous vos caractères accentués (et rendent le texte quasiment illisible) lors d’une réinstallation de base de données. Ce qui me permet de savoir qu’il y a un peu plus de 60.000 « é » disséminés dans les quelques 650 articles de ce blog. Bénie soit la fonction « rechercher/remplacer » et merci de votre indulgence si vous en retrouvez quelques uns dans d’anciens billets, qui auraient échappé à ma vigilance.
Un billet dédié à Georges Dumézil et à mon hébergeur (pour quelques temps encore) 1&1