Les associations et le logiciel libre

Lorsque la nécessité d’équiper l’association ou de renouveler son parc de logiciels se fait sentir, les dirigeants des petites et moyennes structures doivent envisager le recours aux logiciels libres.

Il faut distinguer l’installation d’un système d’exploitation libre, LINUX pour ne pas le citer, de l’utilisation de logiciels libres. LINUX est un système d’exploitation qui constitue une alternative à Windows, tandis que les logiciels libres qui fonctionnent en général sous les deux systèmes se substituent aux suites bureautiques et autres logiciels spécialisés.

L’utilisation de logiciels libres présente de nombreux avantages et s’inscrit dans la politique globale de l’Etat visant à développer l’autonomie informatique des acteurs du tissu socio-économique (programme ADELE). La base juridique de ce dispositif est bien l’ordonnance du 8 décembre 2005.

Selon les pouvoirs publics (voir par exemple association.gouv.fr), plusieurs autres arguments plaident en faveur de l’adoption du « libre » par les associations :

• Adéquation avec l’esprit du secteur associatif
• Performance des produits (Writer, Calc, Draw, Base, Impress)
• Utilisation de formats de stockage et d’échange publics
• Indépendance, stabilité et pérennité des formats de fichiers en raison de l’absence de liens privilégiés avec un fournisseur, un logiciel ou sa version.(Compatibilité avec les formats de fichiers MS Office)
• Réduction globale du coût de possession de la suite bureautique* (économie de plus de 600 € par poste),

Il est intéressant de noter que les associations oeuvrant dans le domaine éducatif et certains métiers culturels peuvent trouver un intérêt à disposer d’outils de création librement diffusables.

Personnellement j’utilise et recommande la suite OpenOffice et Mozilla Firefox. On dispose ainsi d’une suite bureautique et d’un navigateur parfaitement opérationnels. Il faut savoir que vos documents numériques produits sous OpenOffice ne seront pas toujours utilisables sous Windows. C’est une petite lacune, mais si l’on y réfléchit bien, elle est rarement rédhibitoire.

Si l’on veut un bon catalogue des ressources logicielles libres à la disposition des associations, on consultera l’excellente boite à outils de l’OVACAM d’Amiens.