Dans la (gentille) querelle qui oppose les partisans du flux intégral aux praticiens du flux tronqué, je me range clairement du côté de l’économie de l’abondance, considérant qu’il faut rechercher en tant qu’éditeur de blog une utilisabilité maximum pour les contenus mis en ligne.
La notoriété de ce blog grandissant, je fais des émules dans le monde associatif. Certains trouvent bien pratique de reprendre sur leur site l’intégralité de mes billets ; il suffit de récupérer mon flux RSS.
J’ai découvert TocArts.org, un portail destiné à ceux qui veulent monter une association culturelle. Le site est construit sous Wikimédia, par quelqu’un qui s’intéresse visiblement à la culture et au web 2.0, mais qui reste anonyme. Sur la page d’accueil sont publiés mes 25 derniers billets.
Je dois dire que l’on ressent un sentiment mitigé : un certaine fierté de voir son travail consacré mais aussi, quelque part, l’impression d’être pillé.
Par ailleurs, certains billets de mon blog sont issus de mes ouvrages édités et leur reprise enfreint les lois sur la propriété littéraire.
Pourtant il est difficile de contrôler systématiquement l’utilisation qui est faite de son RSS. Certainement les gens chez Feedburner travaillent à affiner le pilotage de la diffusion des RSS. On peut imaginer qu’il sera un jour possible de bloquer un abonné RSS en particulier, parce qu’il fait une utilisation abusive des contenus.
En attendant, je reconnais avoir eu une réaction un peu épidermique (l’animateur de Toc-arts n’a pas cru bon de prendre préalablement contact avec moi et cela m’a froissé) ; j’ai donc modifié le format du flux de ce blog en optant pour la publication d’un résumé du billet au lieu de son intégralité. Cela fonctionne correctement dans mon Google reader. Et chez vous ?
Si vous rencontriez des difficultés ou de réels désagréments du fait de cette modification, faites le moi savoir et je chercherai une solution.
PS : si l’éditeur de toc-arts veut bien entrer en contact, nous verrons comment organiser ensemble une collaboration