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Cossé Brissac : château cherche mécènes (cas pratique)

Château de Brissac-QuincéLe Château de Brissac se trouve à Brissac-Quincé, dans le département de Maine-et-Loire, à 15 km d’Angers.
Ce fut à l’origine un château-fort construit par les comtes d’Anjou au XIe siècle. Après la défaite des Anglais par Philippe Auguste, celui-ci le céda à Guillaume des Roches.Au XVe siècle, le château fut reconstruit par Pierre de Brézé, un riche ministre de Charles VII. Pendant le règne de François Ier (1515 à 1547), la propriété fut achetée par René de Cossé que le roi nomma gouverneur du Maine et de l’Anjou. Le château entra ainsi dans la famille des Cossé qui adopta alors le nom de Brissac.Pendant les guerres de religion, Charles de Cossé (petit-fils de René) prit le parti de la Ligue et le château fut assiégé par le roi Henri IV. Après son ralliement au roi en 1594, Charles de Cossé obtint le titre de maréchal de France et fut fait duc de Brissac. Il retrouva son château, gravement endommagé. La forteresse étant tout près d’être démolie, elle fut reconstruite.Son architecture en fait le château le plus haut de France, il compte 7 étages au total, ainsi que 200 salles, et sa façade traduit les influences baroques de l’époque. Source Wikipédia

 

Et maintenant un bon « papier » d’actualités locales comme Ouest-France sait si bien les faire.

Depuis 21 ans, Charles-André de Cossé Brissac a pris le relais. « À 26 ans, après des études de commerce, j’ai quitté Paris pour m’installer ici. » Depuis, il est le premier à mettre la main à la pâte, à la tête d’une équipe de douze salariés.

Marié à une comtesse hongroise, père de quatre enfants, élu muncipal pour la deuxième fois, le duc n’a pas une seconde de libre. « C’est un lieu gigantesque. Il y a mille choses à faire. Quand c’est terminé d’un côté, on recommence ailleurs. »

À demi-mots, il parle des travaux, à la dimension du château. Grandioses. Actuellement, une équipe restaure l’aile sud. « C’est un an de chantier avec une facture de 650 000 €. Fort heureusement, l’Etat, la Région, le département subventionnent les remises en état, à hauteur de 50 à 80%, selon les cas. » Puis viendra la rénovation des 200 fenêtres. A raison de 10 000 € l’une, maçonnerie et menuiserie comprises, l’addition restera lourde.

La différence, il faut la trouver ailleurs. « Avec les visiteurs et les animations (30 000 personnes, dont 65% de Français), mais ce n’est pas suffisant. » Charles-André de Cossé-Brissac croit au mécénat. Récemment, sur France 3 , dans l’émission « Des racines et des ailes » , il en a parlé longuement. « Aux Etats-Unis, ça marche très fort. En revanche, en France, ça reste limité. »

Après la diffusion de l’émission, il a reçu quelques coups de fils d’entrepreneurs s’engageant pour des factures plus modestes. Mais pas de mécène à l’horizon. Pour autant, il ne désespère pas. La preuve. « Dans les anciennes écuries, entièrement rénovées, il est prévu d’organiser une exposition photo sur le monde des courses, financée par le PMU. »

Et, dans un tout autre autre domaine, le château accueillera, en 2009, le championnat d’Europe de mongolfières. De quoi lui donner encore plus de hauteur.

 

L’association 1901 des amis du château de Brissac

Cette association 1901 constitue le véhicule juridique idéal pour la collecte des dons en provenance de particuliers et des recettes du mécénat versées par des entreprises. L’association répondant aux exigences des articles 200 et 238 bis du CGI, elle peut délivrer des reçus fiscaux qui procureront aux généreux donateurs une réduction d’impôt de 66 % des sommes versées à l’association.

Fort des 20.000 visiteurs (contribuables) français, on aurait intérêt à proposer le don à l’entrée et à la sortie de la visite, en permettant le règlement par Carte Bancaire, éventuellement avec le prix du billet, et en se donnant les moyens d’éditer immédiatement le reçu fiscal.

Un couplage « prix de la visite/don/adhésion » pourrait être étudié, par exemple, en donnant un accès gratuit et illimité aux adhérents de l’association, ce qui permettrait aux visiteurs de faire financer une partie du prix de la visite par l’avantage fiscal. Attention toutefois aux conditions de l’article 200 qui interdit les contreparties autres que symboliques aux dons défiscalisés.

Les informations collectées à l’occasion de l’adhésion à l’association nourrissent une base de données qui sert de support à une politique de communication active avec mailings événementiels, lettre d’information régulière, invitations aux événements et autres privilèges réservés aux adhérents de l’association …

L’association recrute également des membres d’honneur ou bienfaiteurs qui acquittent une cotisation majorée. On vise ici les commerçants locaux et autres professionnels de la proximité qui pourraient bénéficier du flux touristique engendré par la présence de ce monument historique. Dans cette optique, il faudra les signaler comme tels dans les différents supports de communication du château.

L’association permet également d’organiser un bénévolat de production pour contribuer à l’entretien et la rénovation du château. En complément de l’équipe salariée et des prestataires extérieurs, tout un chacun peut se joindre aux nombreux projets qui concurrent à l’entretien de ce monument historique.