Avec Covoiturage 2.0, j’expérimente différents outils permettant à l’association loi 1901 de se constituer un réseau en ligne.
Voici quelques pistes de réflexion à propos de l’identité numérique de l’association et de sa place dans les réseaux sociaux :
Le blog
Il en a déjà été question ici : pour exister sur internet, tout commence par un blog. Le blog (ici celui de Covoiturage 2.0 sur la plateforme gratuite de google) est le premier outil à mettre en oeuvre. Par les commentaires et les questions publiés à la suite des billets, les lecteurs peuvent participer au projet. Certains se manifestent également en écrivant à l’adresse mail indiquée dans le profil du blogueur.
On réalise ainsi un premier lien social, essentiel pour poser les premières pierres de la communauté. La publication du flux RSS est le fil par lequel sera nourrie la communauté.
Un outil comme Feedburner permet de suivre la diffusion du fil RSS et de mesurer les progrès de la communauté (regardez plus bas la diffusion du fil de covoiturage 2.0 : déjà une quinzaine de personnes, 3 sont abonnées par e-mail, 8 proviennent de netvibes).
Les réseaux sociaux
On peut utiliser des réseaux généralistes comme Viadéo ou bien les quelques réseaux spécialisés sur le tiers secteur.
Sur Viadéo, on peut créer une personne en déguisant l’identité associative sous la forme « nom, prénom ». Ensuite la description du profil permet d’afficher le projet associatif. Cette formule n’est pas pleinement satisfaisante mais elle permet d’enregistrer une nouvelle personne et de bénéficier ainsi de tous les services gratuits pendant un mois. cela peut être intéressant dans la mesure où l’effet de nouveauté est important sur ces réseaux sociaux.
A titre personnel, on peut également déclarer sur Viadéo comme objectif personnel « promouvoir son activité associative« . Cependant Viadéo n’est pas parfaitement adapté au milieu associatif. La nomenclature des métiers concerne exclusivement le secteur marchand et les activités socio-médicales par exemple y trouvent difficilement leur place.
Pourtant, pendant le premier mois, tous les services sont gratuits et il est possible d’utiliser l’espace recruteurs pour rechercher des collaborateurs salariés, voire des bénévoles.
Les réseaux spécialisés
Il existe des réseaux spécialisés pour les associations (publications des projets, offre de chantiers, recherches de ressources et de bénévoles) ; un exemple orienté ESS chez Ressources solidaires . L’offre est souvetn régionale ou thématisée (ici un portail présentant des associations sportives).
Les portails personnels
comme Ziki (plutôt centré sur les personnes, à la rigueur des sociétés) ou Webjam (plutôt adapté aux communautés).
Il s’agit d’outils visant à gérer son identité numérique, à organiser sa notoriété. Dans ce sens, ils peuvent être fort utiles à n’importe quelle structure associative désireuse d’accroître son audience. Ces portails permettent de publier sur une ou plusieurs pages des contenus relatifs au projet associatif. Il sont alimentés principalement par le flux RSS du blog et toutes les contributions en relations avec le projet (favoris, listes de liens, photos, etc).
Les plate formes sont généralistes (exemple ziki) ou bien sectorielles (ici une plate forme réunissant des associations sportives). Les possibilités d’édition sont plus ou moins étendues. Webjam est impressionnante de souplesse et de potentialités (j’en ai déjà parlé ici).
Dans un prochain billet, je développerai les tactiques pour communiquer sur internet et mobiliser des ressources en ligne.
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