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Rapports Morange vs. Langlais : banc d’essai comparatif par l’INJEP

Le monde associatif peut se targuer de susciter la réflexion des hautes sphères de l’Etat ( à defaut de mieux). En quelques mois, pas moins de deux rapports se sont penchés sur les organismes régis par la loi de 1901, notamment sur la question de leurs relations avec les pouvoirs publics.

En leur temps, nous vous avions signalé la parution des rapports Langlais et Morange.

Pour ceux qui n’ont pas encore eu le temps de les consulter dans le détail, l’institut National de la Jeunesse et des Sports -toujours très pertinent dans ses analyses- nous livre une intéressante étude comparée de ces deux productions.

Dans un dossier récemment publié, l’INJEP reprend les différentes propositions et tendances des deux rapports pour les classer en deux catégories : celles qui recueillent un relatif consensus et celles qui sont mal reçues par le monde associatif.

Les propositions qui font consensus

Consolider la représentation associative, généraliser les conventions pluriannuelles, simplifier les démarches administratives, voilà ce sur quoi tout le monde est d’accord. Il faut dire qu’on ne prend jamais beaucoup de risques à proposer ce genre de pistes, qui correspondent toutes à d’anciennes revendications du monde associatif.

Les propositions qui font débat (c’est un euphémisme)

On les trouve essentiellement dans le rapport Langlais qui suggère que la distribution des subventions laisse la place à un système de commande publique. Ce même rapport évoque également la labellisation des associations 1901 ou des audits menés par des organismes privés.

Là çà devient tout de suite moins sympathique. J’avais évoqué dans cet article les dessous (assez sombres) de cette nouvelle donne dans les relations entre l’Etat et les associations.