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Gouvernance des associations de proximité

By laurent samuel on 3 mars 2009 1

Les associations de proximité sont présentes dans tous les secteurs d’activité mais on les retrouve massivement dans le domaine du sport et des loisirs. On les appelle également “associations de membres”, car ce sont le plus souvent de “petites” associations, regroupant des membres pour partager des activités, une passion ou une grande cause. De nombreuses associations de défense des droits et des causes regroupant quelques membres qui partagent leur intime conviction sont des associations de proximité.

Modèle économique des associations de proximité

Ces associations gèrent des budgets modestes et s’appuient essentiellement sur le bénévolat pour leurs activités. Sauf exceptions ponctuelles, elles n’ont pas -et pour cause- recours au travail salarié et n’accèdent que très marginalement aux recettes publiques. Lorsqu’elle dispose de revenus réguliers, l’association de proximité les encaisse auprès des adhérents (cotisation) ou des usagers (prix des services). En termes de gestion, elle se situe dans une logique purement budgétaire, faisant correspondre ses dépenses aux recettes attendues pour l’année.

Les attentes des parties prenantes de l’association

Le recrutement des parties prenantes de l’association se fait sur la base de la proximité géographique ou d’une étroite communauté d’intérêts ou de valeurs (d’où leur nom). Dans les associations de proximité, la place des personnes est en général très marquée. Le plus souvent, le projet associatif tout entier repose sur le dynamisme d’une poignée de bénévoles, voire d’un seul. Selon leur objet, ces associations s’adressent à un public local d’adhérents/usagers, qui participe plus ou moins activement, le cas échéant en prenant à sa charge une quote-part des dépenses de la structure.

Quand bien même l’association de proximité ne perçoit pas d’argent public et que son budget apparaît modeste, la bonne gouvernance de ces petites et moyennes structures reste indispensable pour limiter les risques et donner satisfaction aux parties prenantes.

Les animateurs du projet (fondateurs, dirigeants, bénévoles actifs) souhaitent voir se développer la structure et assurer sa pérennité. Ils sont attentifs à ce que leur engagement ne soit pas pour eux source d’ennuis ou de responsabilité. Les adhérents, qu’ils soient dans une optique militante (bénévoles actifs) ou bien consommatrice (usagers des services de l’association), entendent participer dans des conditions optimales, équivalentes, -voire supérieures- à celles proposées le secteur marchand.

Une gouvernance adaptée assure une charpente solide au développement de l’association. En réduisant les risques, elle augmente mécaniquement les chances de survie de l’association. Les personnes impliquées dans son développement peuvent se consacrer l’esprit tranquille à leur engagement, la bonne gouvernance de la structure dégage la responsabilité des dirigeants et sécurise le statut juridique de toutes les autres parties prenantes, notamment les adhérents et les usagers.

Risques de l’association de proximité

Le principal risque de ces associations pèse sur leur pérennité et l’intégrité du projet associatif.

Beaucoup plus que les risques financiers, la mauvaise gouvernance est la cause principale de disparition des associations 1901. Dans un précédent article, nous avons identifié deux types de dérive :

  • la dérive autoritaire, lorsque le projet associatif est confisqué par quelques uns qui s’affranchissent des règles de leur mandat. Il peut s’agir de dirigeants de droit ou de fait, qui confisquent et détournent le projet associatif, utilisant les ressources de la structure sans rendre de compte aux parties prenantes.
  • la dérive anarchique, lorsque l’association tombe dans une forme inorganisée d’autogestion, plus personne n’étant responsable. La dérive anarchique peut présenter des dangers insoupçonnés, notamment dans les associations où les activités pratiquées présentent des risques matériels, mais aussi dans les associations de défense des droits et des causes.

Les dérives associatives ne se traduisent (heureusement) que rarement en fait divers mais elles annoncent souvent la fin de la structure à plus ou moins brève échéance. Il peut s’ensuivre une morte lente de l’association, les adhérents/usagers finissant progressivement par se décourager et abandonner le navire, ou une mort violente, la structure succombant sous la multiplication des conflits de personnes.

Sur le plan économique, l’association de proximité est également fragile. Budget modeste ou symbolique, absence d’horizon économique, recours exclusif au bénévolat de quelques personnes déterminent une forte mortalité de ces associations. Nombreux sont les projets qui s’arrêtent après une petite année d’existence, l’association n’étant pas parvenue à trouver son public et/ou les animateurs s’étant découragés à le chercher en vain.

Selon la nature de leurs activités, les associations de proximité peuvent également encourir des risques opérationnels, notamment sur les personnes, bénévoles actifs, usagers, pratiquants, public extérieur… Il en va particulièrement ainsi pour les associations prenant en charge des mineurs dans le temps para-scolaire.

Toujours présents, les risques financiers seront limités dans leurs conséquences, proportionnels au budget de l’association par hypothèse modeste. Les risques de cette nature seront plutôt liés à l’utilisation frauduleuse des moyens de paiement de l’association.

Les principes de gouvernance de l’association de proximité viseront donc prioritairement :

  • la préservation du projet associatif (dérive autoritaire ou anarchique, risques économiques et financiers)
  • la sécurisation du cadre d’exercice des activités pour toutes les parties prenantes (risques juridiques et opérationnels)

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